Souvent, cependant, la nourriture devait être apportée sur la ligne, car le peloton ne pouvait pas toujours envoyer son propre véhicule pour collecter les fournitures.
Malgré ces difficultés, les pelotons ont pu être approvisionnés et il n'y a pas eu d'insuffisance flagrante. C'était dû à la bonne formation de nos soldats et aux personnels compétents occupant les postes dans l'approvisionnement.
Communication.
Pendant la première phase des combats, le chef de l'escadron s'est efforcé de maintenir les communications avec les différentes sections sur le réseau de l'escadron. Les stations de radio s'allumaient à l'heure convenue et rendaient compte de la situation ou des besoins. En principe les stations radios travaillaient sur le réseau avec le commandant du Bataillon auquel le peloton était affecté.
Cette pratique de garder la communication ”peloton vers l'escadron” n'a pas fonctionné et, par conséquent, les communications radio ont été interrompues. Le commandant de peloton faisait son rapport (pas tous les jours) et donnait les pertes ainsi que les besoins par messager à moto ou par chariot qui arrivait pour le ravitaillement. Cependant, il ne s'agissait pas d'un système, mais d'un remède "quelconque" à une fâcheuse situation !

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 8 août 1944 au 10 janvier 1945 - Page 111