Malgré cet isolement, les commandants des différents pelotons ont relevé le défi. Souvent dans des conditions très difficiles, ne connaissant pas l'ensemble des opérations dans le secteur de leur bataillon - ils ont accompli leurs tâches avec obstination et détermination jusqu'au bout. Il y a eu des cas de repli chaotique de bataillon. Le soldats du peloton C.K.M. -s'obstinant à tenir leurs positions - ont forcé les compagnies à s'arrêter et à tenir le secteur.
Pendant ces quelques jours de combats, l'escadron a acquis la réputation d'une troupe de premier ordre - combative et disciplinée. Les pelotons sont respectés et admirés par les bataillons. Autour d'un tel peloton se forme toujours un point de résistance.
Cette utilisation des pelotons C.K.M. n'est pas très logique. La division en escouades ou en combattants individuels est en contradiction avec la logique d'une utilisation tactique des C.K.M.
Avec les mortiers lourds, c'était encore pire.
Commandés par le chef de peloton avec des objectifs imposés par le chef d'escadron connaissant la situation sur le secteur, ils auraient pu être d'une grande utilité.
C'est une situation vraiment paradoxale.

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 8 au 22 août 1944 - Page 68