Les Néerlandais n'ont pas été du tout inquiets, au contraire, ils ont commencé à organiser un nouvel hôpital pour que ces petits Polonais puissent naître.
Beaucoup [ de nos hommes ] se sont mariés et sont heureux. Nombre d'entre eux s'installeront certainement de façon permanente à Breda.
Un cinéma civil a été lancé à Breda au printemps. Les films ont été fournis par l'Angleterre. De vieux films néerlandais sont également diffusés.
Deux cinémas sont ouverts pour les militaires, dans l'un desquels l'E.N.S.A.¹, c'est-à-dire la compagnie de théâtre militaire, se produit presque quotidiennement.
Ils diffusent de très bonnes revues pour l'armée, gratuitement, mais les civils ne sont pas autorisés à entrer.
Il y avait également plusieurs bars et hôtels dans la ville, où l'on ne servait que de la bière de très mauvaise qualité. Des établissements somptueux, décorés avec faste pour une ville aussi provinciale, mais pauvres et démunis en fournitures. On n'y trouve pas de café ni de thé. Ni aucune pâtisserie.

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 11 janvier au 26 avril 1945 - Page 117