Kazimierz Duda C.K.M. Frères d'armes CHRONIQUES DOCUMENTS


Réparti entre les bataillons, que ce soit nécessaire ou non, il a perdu sa valeur en tant qu'arme en mouvement à forte puissance de feu et à grande mobilité.
Nous pouvons conclure que s'il avait été utilisé comme une unité indépendante dans son intégralité et équivalente à un bataillon, il aurait apporté plus d'aide aux unités d'infanterie qu'il n'aurait pu le faire en étant divisée en pelotons et souvent même en escouades et en fusiliers individuels.
Dans ces derniers cas, il ne s'agissait que d'une béquille pour le chef de la compagnie ou du peloton.
Souvent, un peloton subissait également des pertes, car il était plus facile pour le fantassin de battre en retraite que pour l'équipage [ d'un carrier ], qui devait transporter un lourd fusil avec son socle et ses munitions.
C'est en raison de cette utilisation irréfléchie et imprudente des C.K.M., que nous avons perdu sur le canal Albert, les simples soldats : Nycz et Krasiński. Se repliant derrière l'infanterie qui les avait laissés en arrière, et voulant emporter leurs armes, ils furent abattus par derrière par l'ennemi.

 

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 8 août 1944 au 10 janvier 1945 - Page 114

Traduction : Helena Dudziak - Maria Sawicka - Steven Duda

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