Cependant, il ne s'agissait pas d'un système, mais d'un remède "quelconque" à une fâcheuse situation !
Il était rare que les pelotons soient approvisionnés par les unités au profit desquelles ils opéraient. Cependant, cela ne se faisait pas facilement, que ce soit de la part des bataillons, qui se trouvaient confrontés à "un problème de plus", ou de la part des chefs de peloton, qui préféraient être approvisionnés par leur propre escouade pour des raisons compréhensibles.
Conclusions.
Après l'expérience de la campagne d'invasion, il semble que l'escadron autonome C.K.M. n'ait eu aucune raison d'exister en tant qu'unité indépendante pour les raisons suivantes :
1. Tactiquement, en tant qu'unité, il ne remplit aucune mission, il ne sert uniquement qu'en tant qu'arme d'appui.
2. Il n'apparaît pas dans l'ensemble de la bataille et n'est jamais commandé dans son intégralité (sauf dans quelques situations d'importance secondaire).
3. Il est utilisé tactiquement au niveau de la compagnie (les pelotons doivent accomplir les tâches des unités d'infanterie ordinaires).

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 8 août 1944 au 10 janvier 1945 - Page 112