Kazimierz Duda C.K.M. Frères d'armes CHRONIQUES DOCUMENTS


Il n'y avait pas assez de temps, bien que, comme le dit le dicton, "les années de guerre comptent double".
Toutes les unités de la division ont souffert de la même infirmité. Surtout les bataillons d'infanterie et les Dragons, qui ont subi de très lourdes pertes. Déjà aux Pays-Bas, sur la Meuse et le canal Mark, on pouvait constater la différence de valeur entre les anciennes et les nouvelles recrues. Pendant les opérations difficiles, les commandants hochaient les têtes et tous répétaient comme en écho l'un après l'autre : "ce n'est pas de ce genre d'armée dont nous avons besoin". L'escadron C.K.M. était dans une situation si difficile que jamais il n'était commandé de manière homogène. Comme nous l'avons mentionné plus haut à propos de l'utilisation tactique de l'escadron, celui-ci était divisé entre les bataillons, et ceux-ci divisaient le peloton alloué en parties encore plus petites, les mettant à la disposition des commandants de compagnie, et souvent des commandants de peloton. On peut imaginer le "traitement" portée à l'unité assigné. L'escadron a été exploité au maximum. Souvent, les CKM devaient marcher en avant, ou se tenir en avant-poste, bien que ce ne soit pas leur travail.

 

Kazimierz Duda - Chroniques de guerre - 8 août 1944 au 10 janvier 1945 - Page 108

Traduction : Helena Dudziak - Maria Sawicka - Steven Duda

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